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4 raisons pour faire le week-end de prière pour les enfants en danger

Chaque année, le SEL relaie le week-end mondial de prière pour les enfants en danger. 4 raisons pour y participer.

Chaque année, le SEL relaie le week-end mondial de prière pour les enfants en danger. Organisé par le réseau chrétien VIVA, il a lieu le premier week-end de juin. Voici 4 raisons pour y participer.

Première raison : parce qu’il s’agit des enfants en danger

L’Engagement du Cap, texte issu du troisième congrès de Lausanne, affirme :

« Tous les enfants sont menacés. Sur les deux milliards d’enfants dans notre monde, la moitié est menacée par la pauvreté. Et des millions sont aussi menacés par la prospérité : les enfants des pays riches et sûrs ont tout ce qu’il faut pour vivre, mais sans raison de vivre. »

Dans les actions que le SEL soutient pour lutter contre la pauvreté, les enfants sont parmi les premiers bénéficiaires : dans les programmes de parrainage et dans les projets Ticket-Repas en particulier. Mais bien des projets de développement bénéficient aussi directement ou indirectement à des enfants.

Compassion International, avec qui le SEL collabore pour le parrainage d’enfants, souligne le caractère stratégique du travail parmi les enfants :

« En fin de compte, des enfants transformés transforment leur famille et des familles transformées transforment leur communauté. »

Il nous faut prendre les enfants au sérieux, comme le dit l’Engagement du Cap. Le week-end de prière pour les enfants en danger peut nous y aider.

Deuxième raison : parce qu’il s’agit de prier

La prière est une caractéristique de la vie chrétienne et d’une action chrétienne. C’est vrai en général et c’est vrai en particulier face aux dangers – et à la pauvreté.

Quand nous prions, nous reconnaissons notre dépendance envers Dieu et notre besoin de l’œuvre du Christ pour nous approcher de lui et recevoir tout ce dont nous avons besoin. Si les situations que rencontrent les enfants en danger nous dépassent, elles ne sont pas trop difficiles pour notre Dieu.

Quand nous prions, nous ne cherchons pas à exercer un pouvoir magique ou à forcer Dieu à faire ce que nous lui demandons. Mais nous savons que Dieu aime agir en réponse à la prière de ses enfants et nous voulons prendre cette vérité au sérieux.

Prier, ce n’est pas renoncer à agir. C’est plutôt nous aligner sur la volonté de Dieu. En faisant cela, nous nous préparons à accepter le rôle qu’il voudra nous confier dans la suite.

Pour cette raison, le SEL encourage la prière face aux situations de pauvreté. Nous le faisons en particulier dans le cadre du parrainage, mais cela vaut pour toutes les actions que nous soutenons. Le week-end mondial de prière pour les enfants en danger s’inscrit dans la même dynamique !

Troisième raison : parce que c’est une initiative internationale

Comme son nom l’indique, le week-end de prière de VIVA est international ou mondial. C’est aussi une raison d’y participer ! Pourquoi ? Parce qu’en le faisant, nous pouvons nous unir avec des chrétiens qui prient dans toutes sortes de pays du monde.

L’Église est répandue partout dans le monde et nous n’avons pas si souvent l’occasion de nous joindre à des chrétiens qui vivent très loin de nous. Pourtant le sujet des enfants en danger concerne tous les pays. Des chrétiens soucieux du bien commun au Nord comme au Sud pourront s’y retrouver.

Si Dieu aime agir en réponse à la prière de ses enfants, nous pouvons penser qu’il accorde un poids particulier à une prière faite dans l’unité.

Quatrième raison : parce qu’il y a plein de manières différentes de le faire

Il existe plusieurs manières de participer au week-end de prière pour les enfants en danger (en fonction de ce que vous souhaitez faire et de ce que votre Église propose en ce temps de crise sanitaire) :

  • Vous pourriez le faire seul, pendant un temps de prière personnel les 1er et 2 juin. Et le reste de l’année aussi !
  • Vous pourriez demander aux responsables de votre Église de consacrer quelques minutes du culte du 2 juin à la prière pour les enfants en danger.
  • Vous pourriez utiliser le matériel de VIVA dans un temps de prière communautaire.
  • Vous pourriez proposer aux enfants et aux jeunes de votre Église de participer.

Le matériel de VIVA propose des activités qui permettent à des personnes de différentes générations de vivre un temps ensemble.

Pour aller plus loin :

 

En savoir plus sur l'auteur
Daniel Hillion
Directeur des études au SEL